Depuis le 20 juin, chaque vendredi soir voit une geste artistique s'inscrire dans la nouvelle vie du lieu grâce à la création in situ de l'opéra déambulatoire " la clef des dormants". Alain Joule, compositeur, a entraîné sa muse Pascale Goday, sur les chemins équilibristes d'une création multiformes au long court, inspiré des vibrations du bâtiment.
http://www.alainjoulecom.com/pag-gard/biographie.html
Fragment n°2 "Caves et couloirs" |
Le vendredi 18 juillet, le fragment n°3 de ses créations sonores et visuelles, a encore magnifié la virtuosité vocale de la soliste et mis en exergue les corps des turbines, cœur de la Minoterie.
"Dans cette nouvelle pièce pour voix, actions et mémoire filmique, je propose pour la voix, une foultitude de glissements sans perdre de vue l'importance fondamentale de la mélodie, pour ce flirt avec nos racines judéo-chrétiennes ...presque un "viol".. disons une "violette", tant la libre pensée s'impose autour d'un Ave Maria qui bien que profondément païen reste totalement en suspens dans l'épaisseur mystique qui donne sens à la vie (entendre mystique dans le sens premier de "qui relève du mystère").
L'eau du bassin fût ensuite la matière de nouvelles explorations musicales dont un lithophone suivi d'un duo final parlé et plus intimiste dans la machinerie du petit théâtre.
Jeux d'eau |
En première partie de soirée, Gilles Malatray, paysagiste et musicien, nous entraînait dans une balade sonore à la redécouverte de nos oreilles comme des chemins du design et de l'écologie sonore. Nous avons ainsi participé au World Listening Day et aux multiples initiatives de médiation de cet invité passionné par le bruissement des lieux.
Gilles Malatray et la Rigole |
http://bruissonieres.wordpress.com/
http://audioblog.arteradio.com/blog/AUDIOURBANITES/
Le vendredi 25 juillet, un duo danse et voix prenait place dans le petit théâtre pour nous livrer une lecture sur le paysage sonore, une réflexion sur la perception, sur notre "être quelque part".
Dans cette forme légère de "conférence" à résonance poétique, création unique et spécifique au lieu, un texte original interprété magistralement par Jean-Léon Pallandre était illustré dans l'instant par la superbe danseuse Anna Pietsch, nous révélant la vibration sensible de l'espace choisi dans une sensorialité très captivante.
"La
voix se glisse, s'entremêle et se pose sur le moment présent, sur le
paysage imaginaire que les actions et les images
déploient dans leur interaction avec les évènements du lieu. Jeu de
croisements, perspectives et bris de correspondance, entre une voix qui
dit et le son qui touche, entre le langage, l'imaginaire et la simple
présence."
http://ouiedire.com/artistes/jean-leon-pallandre/
http://www.barrephillips-emir.org/projects/barre-phillips/
Le vendredi 1er août, Gilles Gailly nous présentait une promenade musico-poétiques issues de ses méditations solitaires dans le lieu: ce violoncelliste concertiste venu de Lyon nous a emmené dans trois espaces qu'il a coloré de sa relation charnelle avec son instrument, délivrant des petites pièces intimistes et puissamment évocatrices. http://oliviergailly.bandcamp.com/
Découvrez les archives et vidéos des mini-résidences sur http://fightersoftenderness.blogspot.fr/
Le vendredi 25 juillet, un duo danse et voix prenait place dans le petit théâtre pour nous livrer une lecture sur le paysage sonore, une réflexion sur la perception, sur notre "être quelque part".
Dans cette forme légère de "conférence" à résonance poétique, création unique et spécifique au lieu, un texte original interprété magistralement par Jean-Léon Pallandre était illustré dans l'instant par la superbe danseuse Anna Pietsch, nous révélant la vibration sensible de l'espace choisi dans une sensorialité très captivante.
Un duo très en écoute |
http://ouiedire.com/artistes/jean-leon-pallandre/
http://www.barrephillips-emir.org/projects/barre-phillips/
Le vendredi 1er août, Gilles Gailly nous présentait une promenade musico-poétiques issues de ses méditations solitaires dans le lieu: ce violoncelliste concertiste venu de Lyon nous a emmené dans trois espaces qu'il a coloré de sa relation charnelle avec son instrument, délivrant des petites pièces intimistes et puissamment évocatrices. http://oliviergailly.bandcamp.com/
L'âme à cloche-pied |
L'écluse |
L'histoire invisible |
Découvrez les archives et vidéos des mini-résidences sur http://fightersoftenderness.blogspot.fr/